4.3.2.1 Les ondes électromagnétiques
4.3.2.1.1 Propriétés générales des ondes électromagnétiques
En 1867, Maxwell publie sa théorie qui réunit l’électricité et le magnétisme. Il établit ainsi les fondements de l’électromagnétisme. Maxwell utilise les vecteurs de champ électrique E, de champ magnétique B, de champ de déplacement électrique D et de champ de déplacement magnétique H pour caractériser le Champ Electromagnétique. A travers quatre équations fondamentales il relie ces champs aux densités de charge et de courant. Ces quatre équations seront vérifiées à toutes les échelles (Cosmique, macroscopique, atomique et sous-atomique). C’est à partir de cette théorie que le modèle d’onde électromagnétique est né.
Les ondes non ionisantes sont également subdivisées en trois catégories selon leur fréquence :
- les Ondes d’Extrêmement Basses Fréquences (EBF ou ELF) allant de 0 Hertz à 10 kilohertz, avec λ supérieure à 30 kilomètres (le réseau électrique, les transformateurs, les moteurs, les alternateurs, l’électroménager, les postes de soudures...)
- les Ondes de Radiofréquences (RF), allant de 10 kilohertz à 300 mégahertz avec λ comprise entre 30 kilomètres et 1 mètre (la radio diffusion, les radios balises ou phares, les ordinateurs, la TV, la FM, la AM, la CB, l’électrothermie industrielle et médicale...)
- les Ondes d’Hyperfréquences ou micro-ondes (HF), allant de 300 mégahertz à 300 gigahertz, avec λ comprise entre 1 mètre et 1 millimètre (les radars civils et militaires, les fours à micro-ondes, la téléphonie mobile, les faisceaux Hertziens, les satellites..).
En mode dynamique, l'onde électromagnétique correspond à un transfert énergétique sous forme d'un champ électrique couplé à un champ magnétique; il y a donc toujours génération simultanée d'un champ électrique et d'un champ magnétique.
4.3.2.1.2 Impact des RNI (Rayons Non Ionisants)
Du point de vue des effets, les rayonnements ionisants et non ionisants ne sont pas non plus comparables. La différence importante entre ces deux types de rayonnement est que les quanta ne transportent pas la même quantité d’énergie selon la longueur d’onde du rayonnement. Ainsi, les rayonnements non ionisants n’ont pas la quantité suffisante d’énergie pour rompre les liaisons chimiques inter et intracellulaires.
Les interactions des RNI avec les organismes vivants dépendent des caractéristiques du rayonnement (électrique/ magnétique, fréquence, rayonnement continu/ pulsé, modulation de l’onde…) mais aussi des propriétés du milieu biologique (dimension, forme, orientation, conductivité électrique…). Les effets biologiques sont des changements physiologiques, biochimiques ou comportementaux d’un organisme, d’un tissu ou d’une cellule suite à une stimulation extérieure. Chez les êtres vivants les principaux effets biologiques actuellement démontrés sont les effets thermiques et génotoxique.
L’échauffement produit par les rayonnements ne peut être compensé par le système de thermorégulation. A de fortes puissances, les rayonnements peuvent entrainer des brûlures superficielles ou profondes.
Le terme génotoxique est employé pour désigner un dommage sur le matériel génétique. La grande partie des études concernant la génotoxicité sont réalisées pour les fréquences associées à la téléphonie mobile. Des cassures d’ADN ont été observées dans des cellules de cerveaux de rats après exposition face à une antenne cornet. La disposition des cages n’était pas identique mais les résultats sont similaires pour tous les rats.
Pour les sources et les expositions, se référer à l’annexe 6
En 1867, Maxwell publie sa théorie qui réunit l’électricité et le magnétisme. Il établit ainsi les fondements de l’électromagnétisme. Maxwell utilise les vecteurs de champ électrique E, de champ magnétique B, de champ de déplacement électrique D et de champ de déplacement magnétique H pour caractériser le Champ Electromagnétique. A travers quatre équations fondamentales il relie ces champs aux densités de charge et de courant. Ces quatre équations seront vérifiées à toutes les échelles (Cosmique, macroscopique, atomique et sous-atomique). C’est à partir de cette théorie que le modèle d’onde électromagnétique est né.
Les ondes non ionisantes sont également subdivisées en trois catégories selon leur fréquence :
- les Ondes d’Extrêmement Basses Fréquences (EBF ou ELF) allant de 0 Hertz à 10 kilohertz, avec λ supérieure à 30 kilomètres (le réseau électrique, les transformateurs, les moteurs, les alternateurs, l’électroménager, les postes de soudures...)
- les Ondes de Radiofréquences (RF), allant de 10 kilohertz à 300 mégahertz avec λ comprise entre 30 kilomètres et 1 mètre (la radio diffusion, les radios balises ou phares, les ordinateurs, la TV, la FM, la AM, la CB, l’électrothermie industrielle et médicale...)
- les Ondes d’Hyperfréquences ou micro-ondes (HF), allant de 300 mégahertz à 300 gigahertz, avec λ comprise entre 1 mètre et 1 millimètre (les radars civils et militaires, les fours à micro-ondes, la téléphonie mobile, les faisceaux Hertziens, les satellites..).
En mode dynamique, l'onde électromagnétique correspond à un transfert énergétique sous forme d'un champ électrique couplé à un champ magnétique; il y a donc toujours génération simultanée d'un champ électrique et d'un champ magnétique.
4.3.2.1.2 Impact des RNI (Rayons Non Ionisants)
Du point de vue des effets, les rayonnements ionisants et non ionisants ne sont pas non plus comparables. La différence importante entre ces deux types de rayonnement est que les quanta ne transportent pas la même quantité d’énergie selon la longueur d’onde du rayonnement. Ainsi, les rayonnements non ionisants n’ont pas la quantité suffisante d’énergie pour rompre les liaisons chimiques inter et intracellulaires.
Les interactions des RNI avec les organismes vivants dépendent des caractéristiques du rayonnement (électrique/ magnétique, fréquence, rayonnement continu/ pulsé, modulation de l’onde…) mais aussi des propriétés du milieu biologique (dimension, forme, orientation, conductivité électrique…). Les effets biologiques sont des changements physiologiques, biochimiques ou comportementaux d’un organisme, d’un tissu ou d’une cellule suite à une stimulation extérieure. Chez les êtres vivants les principaux effets biologiques actuellement démontrés sont les effets thermiques et génotoxique.
L’échauffement produit par les rayonnements ne peut être compensé par le système de thermorégulation. A de fortes puissances, les rayonnements peuvent entrainer des brûlures superficielles ou profondes.
Le terme génotoxique est employé pour désigner un dommage sur le matériel génétique. La grande partie des études concernant la génotoxicité sont réalisées pour les fréquences associées à la téléphonie mobile. Des cassures d’ADN ont été observées dans des cellules de cerveaux de rats après exposition face à une antenne cornet. La disposition des cages n’était pas identique mais les résultats sont similaires pour tous les rats.
Pour les sources et les expositions, se référer à l’annexe 6