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Les routes jouent un rôle majeur dans le système des transports des hommes. Plus le temps passe, et plus l’on construit des routes, autour des villes, des campagnes, de chaque maison…A un tel point que l’Homme ne peut plus s’en passer. Ainsi, par cette action, l’Homme ne se préoccupe pas des autres espèces de la planète, et ses routes modifient considérablement leur mode de vie. Et ces modifications majeures sont amplifiées par les voitures ou autres véhicules empruntant ces voies. Indépendamment du trafic routier, la construction, la présence et l’entretien des infrastructures routières consomment des ressources naturelles, ont des impacts sur les milieux naturels et rejettent des émissions dans l’air, entravant la circulation des animaux comme le résume le schéma suivant.

On peut noter également les impacts des utilisations avec polluants dus aux voitures notamment avec l’usure des pneus en contenant de multiples, les rejets des combustions incomplètes des carburants divers, les pertes d’huiles et autres lubrifiants… (Pour plus d’information, voir Pour en savoir plus)

Les carrières font partie intégrante du paysage des pays un tant soit peu industrialisés. Les matériaux nécessaires à l'industrie du bâtiment et des travaux publics sont, pour des raisons économiques, des matériaux de proximité, ne supportant pas des coûts de transport élevés. De ce fait, l'ouverture de carrières à faible distance des grandes villes, qui sont les principaux centres de consommation avec les grands chantiers (autoroutes, TGV), est une nécessité, même si elle s'accompagne de certaines nuisances, que la profession, consciente des enjeux, s'efforce de réduire. (Larousse, 2011)

La carrière n’étant qu’un passage éphémère de la vie du sol, il convient que l’espèce humaine se doit de la remettre en état après la fin de son exploitation. Le but étant de créer les conditions d'une insertion satisfaisante du site dans son environnement. Elle consiste pour l'essentiel à sécuriser le site, en particulier les fronts rocheux, à démanteler les installations et à nettoyer les différentes zones de la carrière. Cependant, les conséquences en aval ne sont pas négligeables. Pour illustrer, on peut prendre l’exemple du « lessivage » des stériles d’une carrière, située à proximité d’un ruisseau, le Riou Mort, affluent du Lot. Les particules riches en cadmium migreront chaque année au moment des crues vers l’aval et atteindront l’estuaire de la Gironde en aval de Bordeaux. La liaison du cadmium avec les particules de minerai sera rompue suite à une compétition avec les sels de mer et ce métal sera sous forme ionique (Cd2+), nettement plus biodisponible notamment pour les huîtres présentes dans l’estuaire. La forte bioaccumulation du cadmium par les huîtres les rend non consommables pour l’homme.

La bonne exécution des travaux de remise en état est constatée par l'Inspection des Installations Classées après avis du maire de la commune concernée.
Il existe de nombreuses possibilités de reconversion des carrières, dépendant essentiellement des caractéristiques minéralogiques et physique du terrain. Cette reconversion va du terrain agricole au réservoir d’eau, en passant par la construction d’une base de loisirs selon la localisation de la carrière etc…

Dans le même esprit, nous pouvons prendre l’exemple du dragage d’un port. On appelle dragage l'opération qui consiste à prélever des matériaux du fond de la mer, soit pour les exploiter (granulats marins) soit pour réaliser des travaux de génie portuaire (creusement de bassins ou de chenaux, ou entretien pour les débarrasser des sédiments (souvent pollués) qui se sont amassés et en diminuent la cote). Le dragage participe à une remise en suspension des polluants et donc une nouvelle perturbation de l’écosystème.

Les barrages sont nécessaires à la production d’énergie mais ceux-ci modifient fortement les cycles écologiques. Nous allons résumer sous forme de tableau les différents impacts, positifs comme négatifs.