UVED

Avant d'aborder les risques chimiques, physiques et biologiques susceptibles de conduire à des dysfonctionnements des écosystèmes et de la santé, il était nécessaire d'introduire la manière dont les écosystèmes fonctionnent. Il est important de souligner ici que notre connaissance est imparfaite et que par conséquent il bien souvent est difficile de déterminer exactement l'ampleur du risque. Son évaluation évolue en même temps que la connaissance. Edgar Morin (philosophe contemporain) évoque « quelques îlots de certitudes dans un océan d'incertitudes ». La constitution française pause le principe de précaution où, en l’absence de données sûres et complètes, on préférera s’abstenir que d’engager des choix de société susceptibles d’hypothéquer la santé des écosystèmes et des hommes à terme comme ce fut le cas avec l’amiante par exemple (cf. plus loin dans le cours).

La gestion des risques physiques chimiques et biologiques va donc nous conduire à caractériser un certain nombre de sources de danger ou de polluants. Le polluant a pour définition la plus souvent retenue «  un altéragène (c'est-à-dire un composé étranger aux cycles vitaux des organismes ou xénobiotiques) biologique, physique ou chimique, qui au-delà d'un certain seuil, et parfois dans certaines conditions (potentialisation), développe des impacts négatifs sur tout ou partie d'un écosystème ou de l'Environnement en général » (AFNOR). Au sens micro-polluant, on pourra parler de contaminants pouvant se diffuser au sein de différents compartiments des écosystèmes en causant plus ou moins de dégâts (effets toxiques).
Les macros pollutions, quant à elles, pourront plus se référer aux macros déchets, à la destruction mécanique des écosystèmes par l'implantation des espaces urbains et des infrastructures de transport par exemple.

Afin d'introduire cette séquence, nous proposons une animation qui recense les principaux facteurs de dysfonctionnements ou polluants des écosystèmes.