Source principale : (Gallotti & Thomann, 2005
)
En raison de leur grande stabilité physique et chimique, de leur faible biodégradabilité, et leur forte lipophilie, les PCB s'accumulent au long de la chaîne alimentaire, l'alimentation constituant donc la principale voie de contamination de la population générale (plus de 90% de l'exposition totale).
Les contributeurs majeurs de l'exposition sont :
- les poissons avec une contribution de l'ordre de 49% chez les enfants, 32 et 36% pour les femmes entre 19 et 44 ans et les adultes ;
- les viandes avec une contribution de l'ordre de 16 à 31% ;
- les produits laitiers (lait, beurre, fromage) avec une contribution de l'ordre de 14 à 27% ;
- les produits végétaux avec une contribution de l'ordre de 5 à 12% ;
- les œufs avec une contribution de 7,5% chez le groupe des enfants.
)En raison de leur grande stabilité physique et chimique, de leur faible biodégradabilité, et leur forte lipophilie, les PCB s'accumulent au long de la chaîne alimentaire, l'alimentation constituant donc la principale voie de contamination de la population générale (plus de 90% de l'exposition totale).
Les contributeurs majeurs de l'exposition sont :
- les poissons avec une contribution de l'ordre de 49% chez les enfants, 32 et 36% pour les femmes entre 19 et 44 ans et les adultes ;
- les viandes avec une contribution de l'ordre de 16 à 31% ;
- les produits laitiers (lait, beurre, fromage) avec une contribution de l'ordre de 14 à 27% ;
- les produits végétaux avec une contribution de l'ordre de 5 à 12% ;
- les œufs avec une contribution de 7,5% chez le groupe des enfants.
Figure 25: Contamination du lait par les PCB (Source : OMS)
Une fois absorbés, les PCB traversent les membranes cellulaires et passent dans les vaisseaux sanguins et le système lymphatique. C’est généralement dans le foie et le tissu adipeux que l’on retrouve les plus fortes concentrations de PCB. Leur élimination se fait par les selles, les urines mais aussi par le lait maternel chez les femmes allaitantes.
En moyenne la demi-vie est de 7 ans pour les PCB totaux. En fonction des dérivés (en fonction du nombre de chlores qu’ils contiennent et de leur position), elle peut varier de 6 mois à plus de 23 ans.
La toxicité des PCB est essentiellement liée à leur accumulation dans l'organisme au cours du temps (charge corporelle). Ainsi, l'exposition ponctuelle au travers d'un aliment contaminé aura peu d'impact sur la santé.
En moyenne la demi-vie est de 7 ans pour les PCB totaux. En fonction des dérivés (en fonction du nombre de chlores qu’ils contiennent et de leur position), elle peut varier de 6 mois à plus de 23 ans.
La toxicité des PCB est essentiellement liée à leur accumulation dans l'organisme au cours du temps (charge corporelle). Ainsi, l'exposition ponctuelle au travers d'un aliment contaminé aura peu d'impact sur la santé.