Les méthodes de prélèvements sont encadrées par des normes mises au point par l’INRS. Afin de choisir la méthode adaptée différents paramètres sont à prendre en compte notamment le polluant recherché et la durée de prélèvement. Les prélèvements doivent être effectués sur une période de 6 à 8 heures, afin qu'ils soient représentatifs d'une journée de travail (et incluent l'ensemble des tâches réalisées par l'opérateur à son poste de travail), pour pouvoir être comparés aux Valeurs Moyennes d'Exposition.
Pour réaliser des prélèvements actifs, il est nécessaire de disposer d'une pompe de prélèvement à débit fixé (nombre de litre d'air prélevé/minute), un tube flexible de liaison pompe-échantillonneur et un échantillonneur. Les pompes doivent être réglées à un débit de prélèvement correspondant à la substance à prélever. Ces données sont présentes dans les fiches Metropol , recueil de méthodes de prélèvement et d'analyse de l'air pour l'évaluation de l'exposition professionnelle aux agents chimiques.
Plusieurs facteurs peuvent influencer la stabilité du débit des pompes, comme la différence entre la température de leur stockage et de leur utilisation ou la perte de charge due à l'échantillonneur – support de prélèvement. Pour diminuer la dérive du débit, il est nécessaire de respecter quelques recommandations comme d'allumer la pompe 30 minutes avant le début du prélèvement pour stabiliser le débit et de stoker les pompes à une température proche de celle de prélèvement. Un mesurage du débit volumique de la pompe par un débitmètre est à réaliser avant et après réalisation des prélèvements, afin de déterminer le volume d'air échantillonné.
Pour réaliser des prélèvements actifs, il est nécessaire de disposer d'une pompe de prélèvement à débit fixé (nombre de litre d'air prélevé/minute), un tube flexible de liaison pompe-échantillonneur et un échantillonneur. Les pompes doivent être réglées à un débit de prélèvement correspondant à la substance à prélever. Ces données sont présentes dans les fiches Metropol , recueil de méthodes de prélèvement et d'analyse de l'air pour l'évaluation de l'exposition professionnelle aux agents chimiques.
Plusieurs facteurs peuvent influencer la stabilité du débit des pompes, comme la différence entre la température de leur stockage et de leur utilisation ou la perte de charge due à l'échantillonneur – support de prélèvement. Pour diminuer la dérive du débit, il est nécessaire de respecter quelques recommandations comme d'allumer la pompe 30 minutes avant le début du prélèvement pour stabiliser le débit et de stoker les pompes à une température proche de celle de prélèvement. Un mesurage du débit volumique de la pompe par un débitmètre est à réaliser avant et après réalisation des prélèvements, afin de déterminer le volume d'air échantillonné.
Figure 11: Exemple de Pompe (MSA (Microsystème Avancés), type escort) pour la réalisation de prélèvement actif au poste de travail
Il existe différents types d'échantillonneur : des cassettes porte filtre en polystyrène, muni d'un orifice d'entrée de diamètre nominal 4mm, contenant un filtre de diamètre 25 ou 37mm, des tubes en verre de type INRS (longueur 150mm, de diamètre intérieur de 7 à 9mm) ou des tubes de type NIOSH (longueur 65 à 75mm, de diamètre intérieur 4mm), contenant un support de prélèvement adapté (charbon actif, gel de silice, résine XAD,...).
Figure 12: Cassette contenant un filtre de quartz de 37mm pour prélèvement de poussières et aérosols inhalables (Source: INRS)
Voici quelques exemples de supports de prélèvement et les substances pouvant être prélevées:
Tableau 4: Exemples de supports de prélèvement (Source: Fiche Métropol I, INRS)
Les détecteurs de gaz sont des appareils qui fournissent en temps réel la concentration d'un gaz donné, en un point précis du poste de travail. L'appareil a préalablement été étalonné par le fabricant pour mesurer ce ou ces gaz. Lors de la réalisation de prélèvement, deux types de détecteurs sont utilisés: les détecteurs portatifs (placé sur ou à proximité des voies respiratoires de l'opérateur) et les détecteurs portables ou transportables, plus encombrant mais permettant de couvrir l'ensemble d'une zone à risque.
Figure 13: Mesure de l'exposition au monoxyde de carbone
Ces mesures donnent des résultats en temps réel, mais les données peuvent être stockées sur des périodes pouvant dépasser 8 heures (équivalent à une journée de travail). Le retraitement de ces données permet des comparaisons avec les Valeurs Limites d'Exposition Professionnelle.
Les prélèvements passifs sont réalisés par diffusion de l’air sur le support de piégeage (badges en plastique). Par exemple, les badges GABIE développés par l'INRS et commercialisé par Arelco, se présentent sous la forme d'un corps plastique de diamètre extérieur 45 mm, de hauteur 18 mm, contenant 550 mg de charbon actif:
Les prélèvements passifs sont réalisés par diffusion de l’air sur le support de piégeage (badges en plastique). Par exemple, les badges GABIE développés par l'INRS et commercialisé par Arelco, se présentent sous la forme d'un corps plastique de diamètre extérieur 45 mm, de hauteur 18 mm, contenant 550 mg de charbon actif:
Figure 14: Schéma d'un badge Gabie utilisé pour des prélèvements de Composés Organiques Volatils (Source INRS)
Illustrations de badges UMEx 100 (Source image: http://gasdetectors.conceptcontrols.com)
Les badges UMEx 100 se composent d'un boîtier en plastique abritant un adsorbant imprégné de 2,4-dinitrophénylhydrazine, utilisés pour les prélèvements de composés aldéhydiques.