3.2 Les opérations d’hygiène

 

3.2.1 Le zonage

Le concept de zonage (ou zoning) dérive de l’industrie pharmaceutique et des labos de recherche qui ont défini la notion de zone de confinement : zone construite et utilisée de manière à éviter que l’environnement extérieur ne soit contaminé par des agents biologiques provenant de cette zone. Nous pouvons citer en exemple l‘utilisation de récipients fermés, de poste de sécurité microbiologie, labos P3 (en dépression) ou P4 (travail sur des virus hautement contagieux)…

Les Industrie Agro-Alimentaire (IAA) ont repris le concept et en ont changé la finalité, c’est la protection du produit (et non de l’environnement extérieur) qui est au cœur du système. Ainsi, une « zone à risque » est : un  espace géographiquement défini et délimité dans lequel des produits présentent une vulnérabilité particulière à la biocontamination, notamment à la biocontamination aéroportée. Une équipe pluridisciplinaire doit statuer sur le niveau de risque des locaux de l’entreprise, instaurant un gradient de propreté dans l’usine qui va au-delà des principes simplissimes mais ô combien basiques et importants :

Cette équipe pluridisciplinaire applique la théorie du château-fort, aussi connue sous le nom de théorie des barrières. Pour cela, on construit une gradation croissante et régulière des protections depuis l’extérieur jusqu’au plus près du produit. La règle des 3x1 peut être mise en place :

Figure 7: Exemple de zonage

Pour illustrer nos propos, la figure 7 représente une entreprise divisée en différentes zone :

Au-delà des conditions d’accès, les différences entre les zones doivent également concernées :

Bien entendu, il est primordial d’appliquer les conditions basiques suivantes :