La gestion des risques met en balance les différentes politiques possibles après la « mesure » (voir annexe 9) du risque pour, le cas échéant, mettre en œuvre l’(es) option(s) de contrôle appropriée(s) pour le réduire. Celle(s)-ci peut (peuvent) être de nature réglementaire. Nous sommes dans le domaine de la prise de décisions prenant appui sur une base scientifique mais ouvrant à des considérations plus larges des domaines de la technologie, de l’économie, du droit, de la politique… On peut résumer la gestion des risques biologique en 4 étapes.
Tout d’abord l’évaluation du risque qui est un « processus de comparaison du résultat obtenu à l’issue de l’appréciation du risque, avec un niveau de risque jugé acceptable, en vue du jugement d’acceptabilité du risque considéré ou de mise en place de mesures de diminution de ce risque » (selon le Codex Alimentarius). Il faut distinguer à ce niveau le risque négligeable du risque acceptable.
La seconde étape correspond à l’appréciation des options de gestion. Cette étape nécessite l’identification des options de gestions possibles ou disponibles et la sélection de l’option préférentielle. Toutes ces options supposent la réduction du risque, mais il faut noter que l’on peut prendre l’option de ne choisir…aucune option et d’accepter le risque tel qu’il est, après justification bien entendu.
Ensuite, il faut passer par une phase de mise en œuvre des options de gestion. Elle passe par l’identification de scénarii de réduction du risque permettant l’évaluation du risque réduit. La mise en œuvre pratique peut nécessiter le développement de systèmes législatifs, réglementaires ou volontaires.
Enfin, il ne faut pas oublier le suivi et la revue qui est l’appréciation finale de l’efficacité avec, le cas échéant, la révision des décisions prises.
En parallèle de ces étapes, la communication est importante. Le Codex Alimentarius définit la communication comme « un échange interactif d'informations et d'opinions sur les risques entre les responsables de leur appréciation et de leur gestion, les consommateurs et les autres parties intéressées ».
Pour résumer, les principes généraux de l’analyse des risques sont :
Tout d’abord l’évaluation du risque qui est un « processus de comparaison du résultat obtenu à l’issue de l’appréciation du risque, avec un niveau de risque jugé acceptable, en vue du jugement d’acceptabilité du risque considéré ou de mise en place de mesures de diminution de ce risque » (selon le Codex Alimentarius). Il faut distinguer à ce niveau le risque négligeable du risque acceptable.
La seconde étape correspond à l’appréciation des options de gestion. Cette étape nécessite l’identification des options de gestions possibles ou disponibles et la sélection de l’option préférentielle. Toutes ces options supposent la réduction du risque, mais il faut noter que l’on peut prendre l’option de ne choisir…aucune option et d’accepter le risque tel qu’il est, après justification bien entendu.
Ensuite, il faut passer par une phase de mise en œuvre des options de gestion. Elle passe par l’identification de scénarii de réduction du risque permettant l’évaluation du risque réduit. La mise en œuvre pratique peut nécessiter le développement de systèmes législatifs, réglementaires ou volontaires.
Enfin, il ne faut pas oublier le suivi et la revue qui est l’appréciation finale de l’efficacité avec, le cas échéant, la révision des décisions prises.
En parallèle de ces étapes, la communication est importante. Le Codex Alimentarius définit la communication comme « un échange interactif d'informations et d'opinions sur les risques entre les responsables de leur appréciation et de leur gestion, les consommateurs et les autres parties intéressées ».
Pour résumer, les principes généraux de l’analyse des risques sont :
- La protection de la santé humaine qui doit être la considération primordiale avant toute autre ;
- Un processus itératif impliquant d’éventuelles révisions ;
- Ce processus doit être transparent (description précise, accessibilité à la documentation et aux rapports…).