Conclusion

Le recul des côtes rocheuses et des falaises est inéluctable et continue. La délicate quantification des vitesses d'évolution rend difficile les approches géoprospectives utiles à l'aide à la décision. En effet, il peut se passer plusieurs années sans que la côte rocheuse ou la falaise ne bouge, pourtant les processus de météorisation sont à l'œuvre. À chaque seuil franchi, la côte recule par à-coups (éboulement, glissement). La surveillance et le calcul des vitesses de recul sont alors fondamentaux dans une optique de gestion du risque notamment dans un contexte où les impacts du changement climatique pourraient aggraver ce phénomène.