Introduction

Les classifications des littoraux sont nombreuses, il y a celles qui prennent en compte le processus hydrodynamique dominant par exemple pour classifier les deltas, d'autres les formes d'embouchure, d'autres utilisent l'espace d'accommodation c'est-à-dire le rapport entre l'espace disponible et les apports sédimentaires.

Pour simplifier, nous utiliserons le terme de côte d'accumulation. Les côtes d'accumulation proviennent de la sédimentation marine ou de l'activité d'organismes vivants. Ainsi une côte d'accumulation est constituée de sédiments meubles de tailles variés. Contrairement aux côtes rocheuses qui ne peuvent que reculer (sauf les littoraux volcaniques), les côtes d'accumulation subissent des variations interannuelles, saisonnières et parfois des changements très brutaux lors d'événements extrêmes (tempête, cyclone, tsunami).

Pour identifier l'évolution de tendances et les tendances d'évolutions, il convient de les analyser au sein de leur cellule sédimentaire et à diverses échelles de temps et d'espace. La cellule sédimentaire est une échelle d'analyse idéale, délimitée par des limites franches tels que des caps, embouchures, jetées portuaires..., parfois les limites sont plus floues, et dans laquelle on analyse les entrées et les sorties de sédiments ainsi que la courantologie côtière (Short, 1999).