Le syndrome de l’insécurité apparaît donc comme perception, représentation des risques, et dans sa dimension objective il se traduira par la mise en place d’une évaluation des risques, par la conception de politiques préventives et la réflexion sur l’élaboration d’une culture du risque (ou de sécurité). Cette démarche préventive trouvera ses limites d'une part, pour des risques non évaluables en l’état actuel des connaissances et qui nécessiteront alors la mise en œuvre d’un principe de précaution, et d'autre part par la mise en perspective de risques (risques relatifs) générant d’inévitables contradictions.