Jean-Marc HEINTZ

Directeur de l'ENSCBP

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Au niveau de l'école il y a eu beaucoup de modifications. C'est au départ une école très ancienne, puisqu'on est une des plus anciennes écoles d'ingénieurs de chimie en France, je crois que c'est 1891. On est ancré, on a tout un historique, tout un passé, mais c'est aussi une école maintenant qui est complètement portée vers l'avenir et vers la nouvelle structuration de l'enseignement supérieur puisqu'en 2009, l'école nationale supérieure de chimie et de physique de Bordeaux a fusionné avec l'ISTAB, qui est l'Institut des Sciences et Techniques des Aliments de Bordeaux pour former une nouvelle école qui s'appelle l'ENSCBP, chimie, biologie et physique. Cette nouvelle école, le résultat de la fusion de deux établissements, s'inscrit dans l'institut polytechnique de Bordeaux qui est là vraiment une chose majeure au niveau du site universitaire de Bordeaux puisque c'est l'un des sept membres fondateurs de l'université de Bordeaux qui est le PRES ( Pôle de Recherche et d'Enseignement Supérieur) et qui a vocation à structurer toutes les écoles d'ingénieurs sur Bordeaux et même en Aquitaine. L'institut polytechnique de Bordeaux aujourd'hui c'est quatre grandes écoles et qui couvrent pratiquement tous les domaines de la technologie. On va trouver donc l'ENSEIRB MATMECA, qui est aussi la fusion de l'ENSEIRB (électronique, informatique, télécommunication) d'un côté et de MATMECA (problème de mécanique) qui représente plus de milles élèves. La deuxième école c'est l'UNSCBP qui représente entre 500 et 550 élèves. Ensuite l'école nationale supérieure des biotechnologies de Bordeaux, l'ENSTBB et l'école nationale supérieure Cognitique, ces deux écoles étant un peu plus petites puisque ce sont des promos d'environ 30 à 50 élèves par année. Mais l'ensemble de l'IBP c'est vraiment un point important puisque c'est plus de 1800 élèves et plus de 350 personnels enseignants chercheurs, enseignants, techniciens et administratifs. Pour l'école ce qu'on peut aussi dire c'est que nous avons trois formations d'ingénieurs, une en chimie physique ( ce qui était l'ancien cœur de métier de l'école), une en sciences et technique des aliments ( biologie alimentation), une par apprentissage (c'est quelque chose dans lequel on croit beaucoup dans le domaine des matériaux) et on a un dernier département qui est un peu une vitrine, une de nos spécificité,s qui permet de délivrer un master spécialisé (bac +6) dans le domaine de l'environnement et de la sécurité industrielle, qui nous permet de nous positionner sur un diplôme autre au niveau national. Ça c'est la partie formation. Sur la partie recherche j'ajouterai qu'on a neuf labos de recherche qui sont adossés à l'école et qui permettent de couvrir tous les champs disciplinaires de l'école (la chimie, la physique, la biologie, l'alimentation) et puis l'aspect transfert de technologie qui est extrêmement important avec des bâtiments complètement dédiés à ça, l'un dans le domaine de la chimie physique et l'autre dans le domaine de l'agro-alimentaire avec des Start up ou des centres des centres de recherche technologique. Le dernier point, toujours en termes de rayonnement, on a deux chaires à l'école, une chaire universitaire soutenue par le conseil régional d'Aquitaine dans le domaine de l'électronique organique et du photo voltaïque donc avec le professeur Azianou qui est venu de Strasbourg, et une chaire industrielle soutenue par le conseil régional de l'Aquitaine et Arkema dans le domaine des Nanos matériaux.