Christian GÉRAUT

Script de la vidéo

La problématique principale est d'ordre cutané. Car les fluides de refroidissement, qu'on appelle couramment les huiles de coupe sont des produits qui à la fois comme on l'a dit ont pu être cancérogène autrefois, qui restent potentiellement lorsqu'elles sont riches en hydrocarbures aromatiques polycycliques, c'est à dire des huiles qui sont pas changées souvent, qui reste en recyclage pendant très longtemps. Mais surtout ce que l'on voit se sont des eczémas de contact dus à ces huiles dans lesquelles on est absolument obligés de mettre des biocides, des produits pour éviter le développement de germe de différents microbes, notamment des germes transmis par les mains, notamment des germes d'origine fécale, des collibacyclles, des protéus, toute sorte de germe, des parasites... Tous ces éléments sont fortement allergisants. Et donc on a des allergies : on retrouve le formaldéhyde qui maintenant est de moins en moins utilisé mais on retrouve aussi des hexa-isotriasines et toute sortes de produits, des iso-thiasolynones, et puis le dernier en date c'est le dibromo dicyanobutane qui est un produit très fortement allergisant. Et on a quelque fois dans certaines entreprises 20 à 30% du personnel qui est atteint . Donc là on soigne je dirais la personne mais surtout on soigne la machine en changeant les huiles plus souvent en mettant des filtres à copeau, ce qui permet d'éviter par exemple les allergies aux métaux, aux copeaux métalliques. Et puis surtout en mettant des biocides moins agressifs et moins allergisants, et on arrive à guérir tout le monde avec ce genre de mesures de prévention. J'ai vu des entreprises où il y avait 30% de personnes atteintes et où on a réussi à guérir tout le monde en soignant la machine.